Littérature n° 163 (3/2011)
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Le long sillon tracé par Jean-Claude Coquet pour labourer le champ d’une sémiotique phénoménologique (qu’elle soit nommée « subjectale », « du continu », « continuiste », ou encore « des instances ») ne pouvait qu’être… sensible au sensible. À travers plusieurs interventions des dernières années (de l’ouvrage de 2007 sur le jeu de phusis et de logos jusqu’à une communication vénitienne de 2010), on cherche à discerner quelques vertus d’une telle approche : ce qu’elle permet d’entrevoir pour traiter la question de l’empêtrement, ce qu’elle autorise à penser de la problématique du kairos, et, dans le prolongement, ce qu’elle appelle à approfondir pour lire certain tableau de plate peinture.
Jean-Claude Coquet has long dug furrows in order to prepare the field for a phenomenological semiotics (a semiotics variously dubbed “subjectal”, “of continuity”, “continuistic”, or yet “grounded in its ‘instances’”), and his endeavour could only be… sensitive to the sensible universe. Through a number of recent works (from the 2007 work on the play of Phusis and Logos to a talk in Venice in 2010), the virtues of such an approach are articulated: what it enables us to catch a glimpse of pertaining to certain issues regarding the question of entanglement (empêtrement), what it allows us to think about other issues pertinent to the problematic of kairos, and, going forward, what needs to be thought through in order to read a given work of plain painting.