Mêlant souvenirs personnels et réflexion plus théorique, l’article situe d’abord Jean-Pierre Richard dans le parcours personnel et familial de l’auteur. Poésie et Profondeur, Littérature et Sensation, permirent à ce dernier la découverte de la critique littéraire, à un moment où, tout jeune étudiant, après un parcours scientifique, il cherchait une juste alliance entre l’imaginaire créateur et l’exigence de rationalité. Le propos cherche ensuite à caractériser, à travers une lecture de Pêle-mêle en particulier, la démarche d’un critique attaché à ce que l’on peut définir, à l’ère du texte virtuel, comme sa matérialité propre. Les nuances d’un tel style se jouent de toute référence théorique close au profit de ce qui finit bien par apparaître comme une éthique de la lecture et de l’écriture.