« Vraie révolution dans la chromatique du tableau et de la mode si l’on en croit une des entrées du journal d’Edmond de Goncourt en date du 18 février 1877, cet article revient sur le jaune flamboyant de la Salomé d’Henri Regnault. Il y est révélé que la lumineuse teinte japonisante, qui fut tour à tour selon les visiteurs et les critiques, question de chimie, de contraste des couleurs, et affaire de musicalité s’accorde à merveille avec l’esthétique fin de siècle. Si bien que le jaune serait l’audacieuse teinte d’un air du temps décadent.