Le Français aujourd'hui n°190 (3/2015)
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Nombreux sont les étudiants bloqués au stade de la juxtaposition des savoirs de référence et qui recourent au copier-coller comme stratégie d’écriture. Cette forme de plagiat correspond, dans la communauté anglo-saxonne, à la notion de patchwriting, néologisme construit sur le terme patchwork ou art de coudre ensemble des pièces de tissus disparates. Il s’agit, explicitement, d’une écriture sans planification. Une partie du problème est attribuable aux difficultés qu’éprouvent un grand nombre d’étudiants universitaires de premier cycle et des cycles supérieurs à écrire autrement qu’en restituant (souvent par juxtaposition) des connaissances acquises au hasard de la lecture de documents divers d’inégales valeurs. En regard de cette pratique scripturale, cet article examine l’approche préconisée par trois universités de langue anglaise (USA et Canada) et trois universités canadiennes de langue française pour aider les étudiants à se détourner du patchwriting et à entrer dans la littéracie universitaire.