Littérature n° 186 (2/2017)
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Chez Barthes, « il faut un peu laisser flotter les concepts », écrivait Claude Coste. Bien souvent les définir relève de la gageure : leurs rapports entre eux sont instables sous une plume qui ne cesse de faire varier la portée de ses mots. Nous étudions ici ce(s) mouvement(s) à travers deux cas, à la rencontre d’un Barthes en recherche : d’abord celui du fascisme de la langue ; celui, ensuite, de la constellation de trois concepts, mimésis, mathésis et sémiosis.
As far as Barthes’s works are concerned, “concepts must remain somewhat blurry”, as Claude Coste used to write. Trying to define these concepts usually proves a tricky task : their interactions with one another are unstable, under a pen which continuously modifies the scope of the words. This/these movement(s) will be studied here, based on two cases, as we encounter the inchoate dimension of Barthes’s works : first, that of language’s fascism ; then, that of the constellation of three concepts : mimesis, mathesis, and semiosis.