
LITTÉRATURE Nº 218 (2/2025)
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Dans son projet de transformation générale de la littérature et de l’art, la critique interventionniste compte déjà un bilan non négligeable : amélioration des oeuvres et des auteurs, déplacement de ceux-ci à d’autres époques, réattributions de textes, enquêtes policières sur des cold cases, etc. Un domaine a été cependant quelque peu délaissé, celui de la traduction, un oubli d’autant plus fâcheux que tout traducteur, par définition, intervient peu ou prou sur le texte qu’il tente de transférer dans une autre culture. Je me propose donc ici d’indiquer quelques pistes visant à combler ce retard, en montrant comment un vaste chantier reste encore à ouvrir.
As part of the project to drive a general shift in literature and art, interventionist criticism has already achieved some not inconsiderable results : improvement of works and authors, displacement of the latter to other eras, reassignment of texts, reinvestigations of cold cases and the list goes on. There is, however, one area that has been somewhat neglected : translation. This is all the more regrettable since every translator, by definition, intervenes at some level in the text they are endeavouring to transpose into another culture. My aim in this article, therefore, is to provide a few pointers to help bridge this gap, while highlighting the vast amount of work that remains to be undertaken in this field.
