LITTÉRATURE Nº202 (2/2021)
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Cet article réfléchit, grâce à une analyse du traitement narratif des traumas biographiques, à la place et à la fonction de l’imposture dans les oeuvres d’autofiction de Chloé Delaume. Plus précisément, il s’agit d’interroger le pacte de lecture singulier qu’instaure un projet littéraire où la fictionnalisation de l’auteure – « Je m’appelle Chloé Delaume. Je suis un personnage de fiction » – tient lieu de posture énonciatrice, voire de condition à l’écriture.
Owing to an analysis of the narrative treatment of biographical traumas, the article reflects upon the place and function of imposture in the autofictional works of Chloé Delaume. More precisely, it pertains to interrogate the singular reading contract incorporated in a literary project for which the fictionalization of the woman writer—« I am called Chloé Delaume. I am a fictitious character » — assumes an enunciative posture, even a condition for writing.