Carrefours de l'éducation n°47 (1/2019)
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Peut-on parler de partenariat comme mode possible du « travailler ensemble » dans le cas du soutien d’un élève en situation de handicap (ESH) accompagné par un enseignant et par un accompagnant d’élève en situation de han-dicap (AESH), lors d’une séquence d’enseigne-ment scientifique au cycle 3 ? Pour répondre à cette question nous avons construit un ré-férentiel d’analyse de pratiques, composé de principes du partenariat mais aussi d’éléments de soutien cognitif et de soutien didactique. Nous avons ainsi postulé que le travail com-mun de soutien se colore selon la discipline en-seignée et le type de besoins éducatif de l’ESH. L’outil a été mis à l’épreuve de pratiques exis-tantes de trois AESH et de quatre enseignants. Les résultats montrent la complexité – mais aussi parfois les potentialités – des deux pro-fessionnels, à accompagner et à répondre sur le mode du partenariat aux besoins éducatifs particuliers d’un même élève en éducation scientifique. Le travail en partenariat ne va donc pas de soi : il nécessite une socialisation de son apprentissage par le biais de dispositifs spécifiques, intégrant des éléments partena-riaux, cognitifs et didactiques dont quelques pistes sont proposées.
Is it possible to see the notion of partnership as the model for “working together” when a handicapped pupil (ESH is the French acro-nym for such pupils) is being helped by a teacher and by a designated helper (AESH) during a science teaching sequence in the last stages of primary school and first year of middle school ? To explore this issue we have constructed a model allowing us to analyse the practices of the different agents involved, using elements drawn from partnership prac-tices but also from cognitive support systems and didactic systems. Our hypothesis is that the work done in common in order to supply support would vary according to discipline and to the types of needs the ESH showed. The analytical tool was tested with the exis-ting practices of three AESH and four tea-chers. The results show the complexity – but also at times the potential – for both profes-sionals, in accompanying and in responding to the particular needs of a specific student learning science, to do so in the terms of a partnership. But clearly, working as partners is not self-evident – it requires a socialisa-tion of learning through a specific organisa-tion, which integrates elements of work in partnerships, cognitive support, and didacti-cism, for which we offer a number of ideas.