Cet article propose une histoire comparée des olympismes alternatifs durant l’entre-deux-guerres, en mettant la focale sur les enjeux qui entourent l’organisation des Maccabiades, des Jeux féminins, des Olympiades ouvrières et des Spartakiades. Leur origine réside dans le conservatisme du Comité international olympique (CIO) qui peine à penser un sport ouvert aux marges du mouvement sportif. L’étude permet de mettre à jour les logiques de localisation des olympiades, mais aussi les difficultés rencontrées par les mouvements pour organiser les compétitions. Ces dernières sont largement inspirées du format des Jeux olympiques et empruntent au protocole olympique, tout en se distinguant par leur caractère éminemment politique.