Histoire, Économie & Société (2/2018)
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
Cet article propose un contre-pied à la lecture des manuscrits de Siméon Prosper Hardy (1729-1806) en interrogeant ceux de son contemporain, le vitrier Jacques Louis Ménétra (1738-1812). Croisés peut-être sur la rue Saint-Jacques ou à Saint-Cloud, Ménétra et Hardy partagèrent une époque, des espaces et des préoccupations similaires, même si l’énergie, l’observation et les pratiques d’écriture ont revêtu d’autres formes. Le Journal de ma vie et les Écrits inédits de Ménétra sont ici sollicités pour saisir l’auteur dans son appropriation de la ville, ainsi que dans ses sociabilités, ses amitiés, son travail, ses consommations et ses loisirs.
This paper offers a counterpoint to the reading of Simeon Prosper Hardy (1729-1806)’s manuscripts by questioning those of his contemporary, the glazier Jacques Louis Ménétra (1738- 1812). Possibly crossed on Saint-Jacques Street or at Saint-Cloud, Ménétra and Hardy shared a context and various spaces and concerns, even if their energy, sense of observation and manners of writing took other forms. The Journal de ma vie and the Écrits inédits are here solicited to seize the author in his various forms of appropriation of the city, in his sociabilities, his friendships, his work, his consumptions and his leisures.