
Histoire, Économie & Société (4/2019)
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L’internationalisation du secteur automobile fait peser sur les sous-traitants français de nouvelles menaces, comme la concurrence japonaise, et de nouveaux enjeux de productivité et de concentration. Confronté à une crise sectorielle depuis 1980, le tissu atomisé de sous-traitants fait l’expérience de sa dépendance à Renault et PSA, et tente de diversifier ses activités. De plus, au joug des constructeurs se rajoute celui d’un gouvernement socialiste volontiers interventionniste et protectionniste : rejet des reprises étrangères, hésitation à créer des pôles européens, interférences dans la relation fournisseursconstructeurs. En 1984, l’heure est au bilan. La diversification doit être abandonnée, les secteurs épurés, les aides interrompues, et les solutions étrangères acceptées comme un moindre mal.
Internationalisation of the automotive sector leads both new threats – such as the japanese industrials – and new issues concerning productivity or industry concentration. Hit by a sectoral crisis in 1980, suppliers experience their dependency. Strategies for emancipation proliferate, such as the diversification of the activities. The fragmented fabric of minor suppliers finds itself submitted to the double influence of manufacturers and the socialist State, which turns to be both interventionist and protectionist. In 1984, the time has come to assess the changes. Diversification must be stopped, failed businesses abandoned, financial grants ended, and the foreign solutions accepted as the lesser evil.

