
Revue de l'histoire des religions (4/2010)
Numéro épuisé
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Les études modernes relatives aux « terres sacrées » ont été influencées par des auteurs grecs ayant mis l’accent sur leur fonction économique. Pourtant, les sources littéraires, les lois sacrées et diverses inscriptions stipulent que ces terres ne devaient pas être affermées. En théorie, seules les terres ordinaires apportaient des revenus au sanctuaire pour le culte. Cependant, la documentation ne permet pas toujours de départager ces terres. Néanmoins, lorsque les terres sacrées étaient cultivées, elles n’étaient plus perçues comme appartenant au paysage religieux. De fait, il était nécessaire de recourir à des marqueurs pour les distinguer des terres communes.
Modern studies of “sacred ground” have been influenced by Greek authors who emphasized its economic function. However, literary sources, sacred laws and various engravings stipulate that such land was not to be leased out. Theoretically, only ordinary territory provided revenue to religious sanctuaries, but available documents do not always make it possible to distinguish between the two types of land. Nonetheless, when sacred ground was farmed, it was no longer perceived as part of the religious landscape. Distinguishing markers were thus necessary todifferentiate between sacred and common ground.

