
Revue de l'histoire des religions (4/2014)
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L’étude tente d’établir les rapports entre l’objet, l’image sur l’objet et la liturgie proprement dite à travers le matériel archéologique géorgien, qui propose un usage des images où la richesse et la complexité des programmes vont au-delà de la simple définition iconographique. Le recours fréquent aux représentations d’objets rituels révèle que lerépertoire des monuments géorgiens au début du Moyen Âge puise non seulement dans les textes bibliques et hagiographiques mais aussi dans le rituel, notamment dans la divine liturgie. Cette référence à la liturgie permet d’établir la fonction de l’objet et, dans certains cas, d’émettre des hypothèses sur la reconstitution du rituel.
This study tries to establish the relationship between the object, the image on the object and the liturgy through the Georgian archaeological evidence, which offers a use of images in which the richness and complexity of the programs go beyond a simple iconographic defi nition. The frequent use of the representation of ritual objects reveals that the repertoire of Georgian monuments of the early Middle Ages draws not only on biblical and hagiographic texts but also on the ritual, especially on the Divine Liturgy. This reference to the liturgy establishes the function of the object and, in some cases, enables us to make assumptions about the reconstitution of the ritual itself.

