Littérature n° 157 (1/2010)
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Le goût de Ponge pour une « formule » finale a quelque chose à voir avec ses rapports avec Mallarmé mais le rapport entre sa poésie et celle de Mallarmé est complexe, sa pratique de la réécriture dans le Parti pris des choses dIgitur avec « La bougie », mais surtout du sonnet en -ix avec « l'Huître » le conduisant à convertir lhermétisme de Mallarmé, mais surtout sa négativité et son obsession du néant, en une affirmation du quotidien qui ne renie cependant pas la réflexivité de la création.
Ponges taste for a final formula has something to do with his reading of Mallarmé but his poetic relationship to Mallarmé is a complex one, where various rewritings in The Voice of Things 1 of Igitur in The Candle, but especially of the ptyx sonnet in The Oyster turn Mallarmés hermetism, but especially his negativity and obsession with absence, into an affirmation of the every day, without relinquishing the reflexivity of creation.