Littérature n° 157 (1/2010)
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Les Mots anglais de Mallarmé ont en général été négligés, en tant qu’oeuvre de circonstance, à moins d’être tirés vers un excès de signification ; écrits après la crise métaphysique qui tourna le poète vers la linguistique, et en même temps que les dernières traductions de Poe, ils travaillent la question « qu’est-ce que l’anglais ? » de façon, après une exploration des questions d’origine et d’identité et une rêverie cratyléenne sur ses sons, à revenir vers cette posture bien mallarméenne d’un point de vue « esthétique et d’Économie politique ».
Mallarmé’s Mots anglais have been generally neglected as one of his circumstancial works, except when considered more telling than can be justified; written after the metaphysical crisis that turned the poet towards linguistics and towards the last of his Poe translations, they work out the initial issue of “what is English ?” in a manner which, after exploring the issues of origins and identity, and a cratylean take on its sounds, eventually returns to the properly mallarmean point of view of “Aesthetics and Political economy”.