
Littérature n° 185 (1/2017)
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
Brûler du parfum occupe une place centrale dans Le Voile du bonheur (1901), une pièce « imitée du chinois » de l’homme d’État Georges Clemenceau. On examine ici la façon dont Clemenceau, un connaisseur de l’emploi culturel des parfums asiatiques, joue avec les stéréotypes littéraires du parfum pour proposer un autre modèle de sociabilité aux Français empêtrés dans des conflits politiques et religieux de la fin du XIXe siècle.
The burning of incense plays a central role in Le Voile du bonheur (1901), a “Chinese inspired” play by French politician Georges Clemenceau. This essay examines the ways in which Clemenceau, an expert in the cultural use of fragrance in Asia, played with literary stereotypes related to perfume in order to propose alternate models of sociability for a French nation wracked by political and religious turmoil.

