
Littérature n° 185 (1/2017)
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Se répandant dans la chaleur des bals et des salles de spectacle, la combinaison de parfums cristallise les craintes des hygiénistes et des moralistes du second XIXe siècle quant à la promiscuité et au mélange social. Jugé désagréable, voire dangereux, le mélange des parfums donne cependant lieu à une poétique de la composition olfactive faisant écho aux harmonies créées par les parfumeurs. Dès lors, comment le parfum se pense-t-il au pluriel, dans ses usages comme dans ses représentations ?
The mix of perfumes which pervades the warmth of balls and theatres crystallizes the fears of the hygienists and the moralists of the second half of the 19th century as far as crowding and social mix are concerned. The mix of perfumes, which is perceived as unpleasant, even dangerous, generates, however, a poetics of olfactory composition which echoes the harmonies created by perfumers. Then how can perfume be conceived in the plural, both in its uses and in its representations ?

