Romantisme n° 143 (1/2009)
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Cet article propose de situer l’étude des sociabilités au croisement de l’histoire culturelle et de l’histoire littéraire. Pour faire avancer notre connaissance sur les sociabilités au XIXe siècle (café, salon, cercle, cénacle, etc.), il importe désormais d’analyser les représentations qui ont contribuées à forger un imaginaire particulièrement suggestif de la socialité. Cet imaginaire, il convient aussi de l’analyser dans le contexte de la culture médiatique qui se développe rapidement à partir de la monarchie de Juillet. En effet, les sociabilités sont désormais engagées dans un processus de médiatisations dont l’invention du « Tout-Paris » est la conséquence la plus manifeste. Enfin, c’est à une sociocritique que l’article invite, pour montrer comment, dans un tel contexte, la littérature contribue à construire et interroger l’imaginaire social des sociabilités.
This article proposes to locate the study of sociabilities at the crossroads of cultural history and history of literature. In order to develop our knowledge of the 19th century sociabilities (café, salon, club, cenacle, etc.), it is now important to analyse the representations that have contributed to make up a particularly suggestive imaginary of sociality. This imaginary should also be analysed within the context of media culture that grows rapidly starting with the July Monarchy. In fact, sociabilities are now proceeding with a media transfer process of which the creation of the “Tout-Paris” is the most evident consequence. Finally, this paper suggests a sociocriticism positioning, so as to demonstrate how, in such a context, literature contributes to build and question the social imaginary of sociabilities.