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Accueil » Lettres & Langues » Romantisme » Romantisme n° 173 (3/2016) » De l’atelier au musée, le musée-atelier, les ambiguïtés d’un genre muséal singulier

Romantisme n° 173 (3/2016)

Musée, musées
Parution 
septembre 2016
EAN 
9782200930790
Prix au numéro 
20 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
146 pages
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Auteur(s) 
Dominique De Font-Réaulx
De l’atelier au musée, le musée-atelier, les ambiguïtés d’un genre muséal singulier
Résumé 

Lieux souvent charmants, les musées-ateliers n’ont, jusqu’à maintenant, jamais fait l’objet d’un travail de recherches approfondi. Fort peu de mémoires et d’études universitaires ont été, en effet, consacrés aux musées-ateliers, comme institutions. L’usage est de les confondre avec les maisons d’écrivains, avec les demeures d’hommes célèbres, effaçant ainsi souvent la dimension de la collection, la part du musée dans l’atelier. La plupart des ouvrages qui leur ont été dédiés furent soit militants, en défense de l’artiste dont l’oeuvre était ainsi préservée, oblitérant la réflexion sur le lieu et sa destination en tant que tels ; soit, le plus souvent, se focalisant sur la seule magie du lieu, sans pour autant la définir ou la caractériser, ni justifier des choix qui auraient conduit à son maintien ou à son développement, aux bénéfices de la communauté publique. Cet article, fondé sur un programme de recherches initié au musée Eugène-Delacroix, tente de mettre en évidence les ambiguïtés ontologiques de ces institutions, tout à la fois lieux de mémoire, lieux de vie et musées.

Abstract 

Those often charming sites that are museums by virtue of having been artist’s studios have until now never been the object of in-depth research. Very few academic monographs or studies have been devoted to these studio-museums as institutions. They are customarily seen as the equivalent of writers’ houses, or of the homes of famous people, an idea which neglects the collection of works so often housed in the studio — that is, the museum aspect of the studio. Most of the studies that have so far been devoted to them have been either activist, aiming to defend the artist whose work was thus preserved, with no thought given to the place given over to that purpose, nor to that purpose qua purpose ; or, more often, have focused solely on the magic of the place, without either defining it or describing it precisely, nor in justifying the choice to preserve or develop it, for the benefit of the public. This paper, based on a research program initiated at the Eugène-Delacroix Museum, attempts to highlight the ontological ambiguities that haunt these institutions, which are at the same time sites for remembrance, living spaces, and museums.

Citation 
Dominique De Font-Réaulx, « De l’atelier au musée, le musée-atelier, les ambiguïtés d’un genre muséal singulier », Romantisme n° 173 (3/2016), pp. 45-55, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/lettres-langues/romantisme/romantisme-ndeg-173-32016/latelier-au-musee-musee-atelier-ambiguites-dun-genre-museal-singulier
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