Romantisme n° 179 (1/2018)
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L’objectif est de définir la qualité de l’énergie de la protagoniste de Lamiel, une de dernières oeuvres de Stendhal, et d’en examiner le côté « sans genre ». L’impossibilité d’encadrer Lamiel à l’intérieur d’un rôle sexuellement et socialement marqué permet de redéfinir les qualités de l’énergie féminine dans la direction d’une neutralisation de genre. Ce modèle demande à être pensé entre celui des héroïnes libertines du XVIIIe siècle et celui des femmes habituellement présentées dans les romans du XIXe siècle.
The goal of this paper is to define the quality of the energy of the heroine in Lamiel, one of Stendhal’s last works, and to examine its “a-gendered” characteristics. The impossibility of framing Lamiel within a sexually and socially marked role enables the redefinition of the characteristics of feminine energy in the direction of a neutering of genre. This model needs to take its place between those describing the libertine heroines of the 18th century and those in use for the women usually present in 19th century novels.