Carrefours de l'éducation n°44 (2/2017)
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
Le constat du rejet total ou partiel de la théorie de l’évolution au nom de motifs religieux par des élèves dans différents pays amène à s’interroger – plus globalement – sur les facteurs influençant l’adoption ou non-adoption d’une conception sécularisée de la science. Cette recherche vise à examiner, à partir d’un questionnaire à réponses fermées, l’influence de deux facteurs : les convictions personnelles des élèves en matière de religion et la filière d’études (scientifique ou non). L’enquête a été réalisée dans sept pays présentant des caractéristiques différenciées en matière de sécularisation : la Belgique, l’Espagne, l’Italie, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Maroc et la Turquie.
The fact that evolution is rejected partially or totally by students in different countries in the name of their religious convictions leads to a more global investigation into the factors influencing the adoption or no if a secular conception of science. This research focused on examining, through a closed-question questionnaire, the influence of two factors : the personal convictions of the student in religious matters and his/her specialisation (scientific studies or not). The investigation took place in seven countries presenting different modalities regarding secularisation : Belgium, Spain, Italy, Congo, Ivory Coast, Morocco, and Turkey.