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Histoire, économie & société (2/2010)

Varia
Parution 
juillet 2010
EAN 
9782200926359
Prix au numéro 
18 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
160 pages
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Auteur(s) 
Arnaud Hurel
Préhistoire, préhistoriens et pouvoirs publics en France : La tardive émergence d'une conscience patrimoniale spécifique
Résumé 

Au milieu du XIXe siècle, la Préhistoire commence à être scientifiquement reconnue. Les découvertes se multiplient au point d’alimenter un marché national et international d’objets. Le nombre des périodiques scientifiques spécialisés, des musées et des sociétés savantes consacrés à l’archéologie préhistorique est en constante augmentation. Pourtant, aussi florissante soit-elle, la communauté des préhistoriens demeure dans une espèce de marginalité officielle, comme en témoigne son absence de position académique. Sur le plan juridique, contrairement à la plupart des pays européens depuis le début du XIXe siècle, la France tarde à encadrer la pratique archéologique de terrain et à prendre les mesures propices à protéger les pièces mises au jour et les collections. Certes, depuis la Révolution, la notion d’intérêt national s’est peu à peu imposée en ce qui concerne l’archéologie avec pour corollaire la mise en oeuvre progressive d’une législation de protection du patrimoine. Mais les préhistoriens français contestent tout principe de réglementation des fouilles, qu’ils perçoivent comme une entrave à leur liberté de recherche. Cette opposition va s’amplifier en 1910 lorsqu’ils s’opposeront, soutenus par la grande presse d’opinion et le réseau des sociétés savantes, au premier projet de loi visant à protéger les gisements et revendiqueront un droit exclusif sur leurs activités. L’évolution des concepts scientifiques entre les deux guerres favorisera une rupture profonde avec cette situation. Sous l’Occupation, la loi Carcopino du 27 septembre 1941 va imposer un cadre d’activité et de sauvegarde du patrimoine, marquant ainsi la fin d’une archéologie d’amateurs et du libre-échange des pièces mises au jour.

Abstract 

From the end of the first half of the XIXth century, Prehistoric studies begin to be scientifically recognized. Discoveries multiply in the point to feed a national and international market of remains. The number of the specialized scientific periodicals, the museums and the learned societies dedicated to the prehistoric archaeology is in constant increase. Nevertheless, the prehistorians community seems to be marginal, as far as it has no academic position. On the legal sphere, contrary to the situation of most of the European countries since the beginning of the XIXth century, France delays ordering the archaeological practices and taking the convenient measures to protect objects and collections. The French prehistorians decline any principle of rule for their excavations. According to them regulations are obstacles to their own research freedom. This opposition increases in 1910 when the French prehistorians, supported by press and the network of the Learned societies, rebel against the first bill made in order to protect deposits and they claim an exclusive right on their activities. Second world war and the new scientific concepts will facilitate a deep break with this situation. The Carcopino’s law (September 27th, 1941) impose at last a frame for archaeological activities and saving of patrimony. It is the end of archaeology as a world of amateurs and the end of free trade of the archaeological remains.

Citation 
Arnaud Hurel, « Préhistoire, préhistoriens et pouvoirs publics en France : La tardive émergence d'une conscience patrimoniale spécifique », Histoire, économie & société (2/2010), pp. 65-79, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/histoire/histoire-economie-societe/histoire-economie-societe-22010/prehistoire-prehistoriens-pouvoirs-publics-france-tardive-emergence-dune-conscience
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