Le français aujourd'hui n° 162 (3/2008)
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Cet article esquisse quelques-unes des questions que la description des pronoms indéfinis soulève quand le travail d’analyse prend appui sur des corpus (en particulier oraux). Plusieurs problèmes sont soulevés : la difficulté à bien cerner la classe des indéfinis (problème discuté dès le 17e siècle) dont le contour sémantique est bien vague, l’interrogation liée au statut de certaines formes (par exemple comment traiter les gens en face de tout le monde), l’analyse que certaines tournures (comme il y en a qui sont capables de tout) très présentes à l’oral (et quasi absentes de l’écrit) doivent recevoir, l’importance quantitative très inégale des formes recensées. Ces divers facteurs permettent d’envisager comment une grammaire bâtie sur l’usage devrait être organisée. Plus globalement l’article montre quel type de réflexion le travail grammatical doit susciter.