Il s’agit ici de présenter les pistes de recherche d’une entreprise collective qui s’est fixée pour objectif d’examiner les documents et témoignages recueillis aux abords des lieux des attentats terroristes survenus à Paris le 13 novembre 2015. Si ces documents méritent l’attention de spécialistes des études littéraires, c’est parce qu’ils constituent des ressources d’intelligibilité du phénomène de la terreur poétiquement et rhétoriquement composées. Le présent article synthétise les approches choisies par quatre chercheurs qui examinent ces documents sous les rapports des lieux (Xavier Garnier), des conflictualités (Martin Mégevand), des rythmes (Elara Bertho) et des ambivalences énonciatives (Aline Marchand).