Le romancier martiniquais Joseph Zobel pose, avec ses deux oeuvre phares, La Rue Cases-Nègres et Diab’la, les jalons d’une prise de conscience de soi pour initier l’idée d’une émancipation culturelle, économique et humaine. Mieux encore, pour la première fois, Zobel donne la parole à un enfant noir issu du monde rural dans La Rue Cases-Nègres et inscrit dans Diab’la la perspective inédite d’une paysannerie de couleur, offrant à un archétype des travailleurs noirs la possibilité de dire leur vision du monde de l’intérieur, convoquant ainsi un écosystème fondé sur la ruralité.