
LITTÉRATURE Nº216 (4/2024)
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L’hégémonie des références anglophones dans le domaine de l’écocritique invite à se demander quels ouvrages, relevant du champ de l’écologie politique, ont été traduits, par qui et comment. Les textes fondateurs de Rachel Carson dans le domaine de la biologie marine, traduits dès les années 1950, avaient disparu des librairies avant d’être réédités, avec d’autres textes majeurs de ce champ, par les éditions Wildproject, créées en 2008 pour publier des textes concernant l’écologie. L’article revient sur le travail éditorial de cette maison en se centrant sur des problèmes de traduction, concernant notamment les langues autochtones.
The hegemony of English-language references in ecocriticism raises the question of which works in political ecology have been translated, by whom and how. Rachel Carson’s seminal texts on marine biology, translated as early as the 1950s, had disappeared from bookshops before being republished, along with other major texts in the field, by Wildproject Editions, created in 2008 to publish texts on ecology. This article looks back at Wildproject’s publishing activities, focusing on translation issues, particularly when indigenous languages are involved.

