ROMANTISME N°197 (3/2022)
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L’objectif de notre article est de nous pencher sur le retentissement social et sur l’impact dans l’imaginaire collectif de l’usage du parachute, en centrant notre étude sur la descente réalisée le 22 octobre 1797 par André Jacques Garnerin depuis un ballon à air inflammable, à Paris, au parc des Mousseaux, ainsi que sur celle de Jeanne Geneviève Labrosse effectuée le 12 octobre 1799 à Tivoli. Parce qu’au mouvement ascendant des ballons s’ajoute désormais une « maîtrise de la descente », le parachute contribue au développement du ciel comme lieu de célébration des pouvoirs de l’être humain et espace de liberté d’expression pour le sexe féminin. Nous nous appuierons, pour aborder cette question, sur plusieurs articles de presse tels ceux du Journal de Paris, ainsi que sur Le Parachute (1797) et La Femme au parachute ou le soupçon (1799), deux vaudevilles se faisant l’écho de l’actualité.
The aim of this paper is to focus on the social repercussions and the impact on the collective imagination of the parachute, by focusing our study on André Jacques Garnerin’s descent on the 22nd of October 1797 in a hot air balloon into the Mousseaux park in Paris, as well as on Jeanne Geneviève Labrosse’s descent at Tivoli on 12th October 1799. Because the ascending movement of hot air balloons is now complemented by a "control of descent", the parachute contributes to the development of the sky as locus for the celebration of the powers of the human being and space for the freedom of expression of women. We will base our hypothesis regarding this issue on several press articles form the Journal de Paris, as well as on Le Parachute (The Parachute) (1797) and La Femme au parachute ou le soupçon (The Woman with the parachute or suspicion) two vaudeville plays echoing the news.